Parce qu’il y a des questions qui doivent être posées sans plus attendre, Catherine Monroy s’est prêtée à notre “Questionnaire de Pygmalion” :
- Quel métier inutile pourrais-tu exercer avec brio ?
J’ai l’embarras du choix : spécialiste de l’écriture inclusive, traduct(eur)rice de notices Ikéa, ou pole-danseu(r)se.
- Quel nom ne faut-il surtout pas donner à un animal domestique ?
Ma chatte siamoise s’appelait Mémé, ce qui a parfois donné lieu à des regards indignés quand mes enfants me demandaient : "on prend quelles croquettes pour Mémé?", sinon, je crois que prendre le prénom de son ex peut s’avérer assez cruel mais satisfaisant : "Robert aux pied, Robert couché…"
- Quel livre de chevet conseillerais-tu à ton éditrice ?
Le cinéaste Michel Audiard, à qui on demandait s’il voyait les films de ses confrères, répondait “on n'oblige pas les croque-morts à essayer les cercueils”, donc je crois que je n’offrirai pas de livre à mon éditrice que j’aime bien, sauf à la rigueur : “comment parler des livres qu’on n’a pas lus”
- Quel est ton rayon préféré au supermarché ?
Je suis fascinée par les formes des pâtes, qu’il faut choisir avec soin selon la sauce choisie, special tribute pour les mafaldine numéro deux chez de Cecco, qu’on ne trouve presque nulle part.
- Quel petit plat te console d’une journée de merde ?
J’attache une extrême importance à la cuisine-réconfort et suis une fan des recettes des Soeurs Scotto, dont les recettes raffinées et subtilement épicées sont un régal pour toute âme en perdition ; je recommande les croustillants d’agneau à la coriandre.
- Quelle serait ta première question à une voyante ?
Où puis-je trouver les pâtes mafaldine numéro 2 ?
- Quel est le moins chouette des 7 péchés capitaux ?
L’orgueil sans aucun doute.
- Si tu pouvais être mécène, que financerais-tu ?
Je financerais des hackers pour brouiller tous les systèmes de communication pendant une semaine, plus d’Internet, plus de portable, pour voir si les gens recommencent à se parler.
- Si ton clavier d’ordinateur pouvait parler, que dirait-il ?
Je le mettrais en orbite.
- Quel refrain débile chantes-tu pour qu’il aille trotter dans la tête des autres ?
Refrain débile : “I want to be in America” de West side story, j’ai toujours rêvé d’un ailleurs. Quand j’étais plus petite c’était Joe Dassin, “l’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve je le saurai".
Les questions sont issues du jeu de carte Questions de Merde 2 des éditions Le Droit de Perdre que l’on remercie pour leur autorisation d’utilisation.